Maikan

Nitassinan, août 1936. Sur ordre du gouvernement canadien, tous les jeunes Innus de Mashteuiatsh sont arrachés à leurs familles et conduits à plus d’un millier de kilomètres au nord, dans le pensionnat de Fort George tenu par des missionnaires catholiques. Chaque jour apporte son lot de coups et d’humiliations : tout est bon pour « tuer l’Indien dans l’enfant ». Maikan. Des loups. Voilà ce que sont, des années durant, les religieux aux yeux des enfants.

Montréal, 2013. L’avocate Audrey Duval recherche des survivants. Dans une réserve isolée de la Basse-Côte-Nord, elle retrouve Marie Nepton, une vieille Innue qui va lui raconter tout ce qui s’est passé à Fort George : la violence aveugle s’abattant sur les corps et les esprits, mais aussi la force de l’amour et la grâce de l’amitié qui, seules, ont pu contrer la barbarie.

Avec Maikan, Michel Jean, l’auteur primé de Kukum, dévoile un pan méconnu et révoltant de l’histoire des Amérindiens du Québec.

Les illustrations des première et quatrième de couverture sont l’œuvre de l’artiste Olivier Mazoué.


Paru le 25 juin 2021
ISBN : 978-2-902039-18-0
Format : 15 cm x 19 cm, broché, 268 pages
18 €

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Dans les médias

  • Maikan : quand le Canada décidait d’apprendre « à lire et à écrire » aux Autochtones, dans ActuaLitté (20.10.2021)
  • « Les enfants perdus du Canada », dans Le Pèlerin (27.09.2021)
  • Coup de cœur de Michel Jupille, de la librairie Les sandales d’Empédocle à Besançon, dans L’Est républicain (29.08.2021)

Les lectrices et les lecteurs en parlent

« L’écriture, juste et sensible, porte le sujet et émeut profondément. Au cœur de l’horreur il y a l’amour et l’amitié qui font que nous restons humains malgré tout. Face au bourreau, résiste la beauté. », Anaïs, sur Instagram.

« Arrachés aux silences pesants de l’Histoire, Maikan est un roman profondément bouleversant. Au-delà de ce qu’il dénonce : l’internement des enfants autochtones dans des pensionnats inhumains, Michel Jean tisse une histoire de liens et d’amour avec une enquête aussi haletante que nécessaire. À lire absolument ! », librairie Millepages, à Vincennes.

« Quelle claque ! J’en suis encore toute secouée et le chagrin m’étreint à chaque fois que je repense à ce livre. J’y ai trouvé beaucoup de douceur et d’intelligence, pas de pathos larmoyant mais des mots justes, simples, doux. Beaucoup d’humilité. Pas de colère. Et c’est cela qui bouleverse. C’est un livre empli de lumière. Bravo à Michel Jean. Vous pouvez compter sur nous pour le défendre ! », Laure, La Petite librairie à Sommières.

« [Michel Jean] connaît ce pouvoir puissant de la littérature, il sait, avant et après tout, qu’il existe une littérature qui peut changer le monde… », Ghita, sur Instagram.

« Ce sujet tragique reste brillamment illustré par l’écrivain québécois qui porte en chaque mot un peu de ces 150 000 enfants dont il ne reste rien aujourd’hui pour les plus malchanceux et des larmes au creux des rides pour les autres. Alors ces voix s’élèvent dans cet ouvrage aussi haut que les chants ancestraux des anciens pour émouvoir à sa façon et se souvenir, toujours. », Marie, sur son blog.

« Quand je pense à ce livre ce sont les mots amitié et espoir qui me viennent à l’esprit. Et au vu du sujet traité, c’est assez bluffant. », Clara, sur Instagram.

« Maikan porte la puissance de l’amitié, de l’amour et de la résistance, il porte aussi la face cachée – de plus en plus nécessairement ouverte – de l’histoire politico-religieuse du Québec, et donc du Canada, de l’époque ; cette violence inouïe dont furent victimes les enfants, puis les générations suivantes. L’écho est toujours là, et Maikan est là pour faire entendre ces voix. Un grand roman. Coup au cœur vif et éternel. », Fanny Nowak, sur Facebook.

« Un livre de ceux qui font voir le monde différemment », Marie-Laure, sur Babelio.

« Michel Jean arrive à rendre à ces enfants sacrifiés leurs voix, et la richesse et la beauté de la culture innue. », Karine, sur Instagram.

« Ce roman, c’est un CRI du coeur pour ce qu’il dévoile de la grande Histoire, qu’on se le dise. », sur le blog de T Livres ? T Arts ?.

« Ce roman est bouleversant, tout en restant pudique et généreux. Merci à l’auteur pour ce moment de lecture si émouvant. », Scarlett, sur le blog de Lea Touch Book.

« Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre aussi poignant ! », Julie C.

« Son héroïne, Virginie Paul, en rappelle une autre dont elle partage le nom et le sort malheureux, celle de Bernardin de Saint-Pierre. Jeune fille arrachée à sa terre, paradis perdu, souillée et condamnée par la civilisation européenne. À lire. », Claire Tstt, sur Twitter.

« L’intelligence de la narration vous plonge dans la douleur qui côtoie poétiquement la nature et les grands espaces », Céline, librairie Les yeux qui pétillent à Valenciennes.

« Hier soir, je me suis sentie Innue, liée à un peuple par les mots. », Karine, sur Instagram.

« L’écriture est ici incroyablement posée, juste et douce, contrastant d’autant avec l’horreur qu’elle raconte. », Sylvie, sur Instagram.

© Olivier Mazoué, Sans titre, 2021.