Sanaaq

Un roman atypique. Sur la vie. Au jour le jour. Les joies et les peines d’une petite communauté inuit du nord du Canada. On y apprend à construire en toute hâte un iglou, à repérer la glace traîtresse, à chasser l’ours avec des chiens de traîneau, à préparer de la viande séchée de phoque et à interpréter les signes de la présence de Tuurngaq, un esprit auxiliaire de chamane que n’apprécient guère les premiers missionnaires chrétiens.

Surtout, une expérience rare est ici offerte, celle de voir le monde singulier des Inuit avec les yeux de l’héroïne, Sanaaq. Une femme qui, à l’image de Mitiarjuk Nappaaluk, l’auteure du roman, écrivaine analphabète et docteure sans cursus scolaire, ne s’en laisse jamais conter…

Le texte original, en inuktitut, a été établi puis traduit par Bernard Saladin d’Anglure.

La photographie en première de couverture et l’illustration en quatrième de couverture ont été réalisées par Bernard Saladin d’Anglure, puis adaptées par Marie-Laure Jouanno.

Paru le 25 mars 2022
ISBN : 978-2-902039-24-1
Format : 15 cm x 19 cm, broché, 359 pages
22 € (34,95 $)

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Dans la presse

  • Louisa Bryone, dans Axelle (septembre-octobre 2023)
  • Gérald Baril, dans Nuit blanche (14 octobre 2022)
  • Matthieu Dessureault, « Sanaaq revoit le jour dans une nouvelle édition », dans ULaval nouvelles (6 juin 2022)
  • Valentine L. Delétoille, « Mitiarjuk Nappaaluk aux origines », dans Paris Match (avril 2022)

Les lectrices et les lecteurs en parlent

« Loin des descriptions de la société inuite faites par des hommes extérieurs à cette culture, ce récit vivant et détaillé offre le point de vue unique d’une autrice inuk, dans lequel les femmes tiennent les rôles majeurs. », Louisa Bryone, dans la revue féministe Axelle.

« J’ai beaucoup aimé cet ouvrage, qui a toute sa place parmi les autres publications Dépaysage, qui ont fait le pari de l’originalité, du respect et de la défense de ces peuples longtemps ignorés ou malmenés. », Myriam, sur son blog.

« Ce livre nous dit la vie au quotidien d’une communauté dont la subsistance frôle la survie, et que mourir fait partie de la vie », Christian B.

« C’est la vie quotidienne du peuple inuit. La valeur et l’intérêt de ce livre se situe à ce niveau-là. J’ai tout appris ! Un style très oral. Très intéressant. », Patricia Powers, dans Bon pied, bonne heure !, sur Radio-Canada.

« Un roman vraiment fascinant », Marie-Christine Blais, dans Dessine-moi un dimanche, sur Radio-Canada.

« Il faut accepter de lire cette œuvre en abandonnant largement tout horizon d’attente, de faire un pas de côté en refusant de la lire comme un témoignage documentaire pour en percevoir la singulière beauté littéraire. Tissage de récits qui se font écho, fiction qui se nourrit de réel, contraintes d’écriture qui deviennent génératrices d’une esthétique, traitement singulier de la péripétie, on oserait même penser que Mitiarjuk Nappaaluk s’est livrée à une véritable tentative d’épuisement d’un lieu arctique. », Claire Tastet, sur Litteralutte.

« Un bijou et un trésor, que ce livre », Joël Le Bigot, dans Samedi et rien d’autre, sur Radio-Canada.

« Scènes de vie quotidienne du peuple Inuit, ce roman nous permet de découvrir les us et coutumes et la psychologie des Autochtones. », Manon, sur Instagram.

« Au delà du texte en lui-même, dont le lecteur ne doit pas attendre une intrigue échevelée, ce qui m’a beaucoup plu c’est de me sentir au cœur de la communauté des Inuit, d’en saisir de l’intérieur les us et coutumes, les émotions universelles, les destins particuliers. », Stéphanie, sur Instagram.

« Si aller un peu plus loin dans la découverte des modes de vie des peuples autochtones vous intéresse, alors vous êtes au bon endroit, avec le bon livre ! », Jean-Marc, sur Instagram.

« On devine le courage, la détermination, l’attention à l’autre nécessaires au fil de ces longues décennies, pour que les premiers mots écrits en syllabique dédiés, dans un premier temps aux Inuits, ne deviennent accessibles à un public plus large. », Délégation générale du Québec à Paris, sur Facebook.

« L’intérêt de ce livre réside indéniablement dans le témoignage rare et exceptionnel du mode vie Inuit par une femme du Nunavik », OuvrezLesGuillemets, sur Babelio.

« Sans que je m en aperçoive, mes pieds ont glissé dans les bottes froides et trempées d’un monde qui déborde du simple témoignage. », Karine, sur Instagram.

« C’est un livre rare et précieux – une mine de renseignements et un travail d’orfèvre – merci à l’éditeur pour cette pépite et merci aux traducteurs et chercheurs qui ont contribué à donner une voix à ceux qui n’en ont pas. Que vivent les Inuits. », Simonetta Greggio, sur Instagram.

« Sanaaq est une histoire d’Inuits, de la vie à la fois douce et dure dans l’immensité blanche et froide de la toundra. Une histoire de chasse et de pêche, de phoques, d’ours blancs, d’igloos, de tempêtes et d’accalmies. C’est la saga de familles inuites semi-nomades, avec leurs naissances, leurs morts, leur violence, leurs drames, leurs longues journées passées dehors, à pêcher, à chasser, comme au milieu de nulle part. C’est surtout une histoire d’Inuits contée par une Inuk, toute empreinte des légendes, des valeurs, des croyances de cette culture. », Caroline Montpetit, dans Le Devoir (23.11.2002).

Mitiarjuk Nappaaluk dans son iglou familial à Kangiqsujuaq (Nunavik, Arctique québécois) durant l’hiver 1966. © Bernard Saladin d’Anglure