Collection dirigée par Gabrielle Filteau-Chiba
« Parce que je ne suis “qu’une” femme, parce que tu n’es “qu’un” chien, parce qu’à des degrés différents, sur l’échelle sociale des êtres, nous représentions des espèces inférieures, le sentiment de notre mutuelle minorité a créé entre nous plus de solidarité encore, une compréhension davantage parfaite. »
Séverine, 1903.
Répondre à l’appel du sauvage. Au gré des mots qui mordent et pansent. Cris hurlés à la nuit ou chants intimes, ils disent chacun à leur façon l’espoir d’habiter la nature autrement – et la possibilité, aussi, d’incarner toutes les bêtes en soi. Une collection de plumes féminines, qui porte le souffle de toutes celles ayant en commun avec les créatures grandes et petites, fragiles et féroces, une immémoriale oppression. Avec l’envie d’en découdre, de rompre avec le rapport brutal au monde animal. Pour qu’advienne une humanité nouvelle, en paix avec le vivant.
