Kamik, chasseur au harpon

Sélectionné pour le prix Bernard Hœpffner 2021

Quelque part au nord du monde. Le froid, la faim. Un campement attaqué, des chiens éventrés. Un ours devenu fou. L’expédition punitive tourne mal, le sang rougit la banquise. Un jeune chasseur armé d’un simple harpon se retrouve seul à suivre les traces du redoutable carnassier. Mais en vérité, qui traque qui ?

Rédigé dans une langue sobre, d’une rare intensité, Kamik est l’histoire cruelle de cette chasse au long cours, à la fois haletant récit d’aventures et quête initiatique. C’est aussi le tout premier roman publié par un Inuit du Canada, un geste d’une portée historique et sociale considérable. Traduit fidèlement depuis l’inuktitut, Kamik est un classique de la littérature autochtone nord-américaine.

Markoosie Patsauq est un écrivain inuit du Canada, né en 1941 dans la toundra près d’Inukjuak (Nunavik), au sein d’une famille semi-nomade, à une époque où le mode de vie traditionnel est encore possible. Il devient pilote d’avion, se fait connaître dans le monde entier par ses textes de fiction et ses autres écrits, puis joue un rôle politique en tant que leader communautaire. Il est décédé en mars 2020.

Le texte original, en inuktitut, a été établi puis traduit par Valerie Henitiuk (université Concordia à Edmonton) et Marc-Antoine Mahieu (Inalco).

La préface, le cadrage critique et le mot de l’auteur ont été traduits de l’anglais au français par Charles Gounouf.

Les illustrations des première et quatrième de couverture sont l’œuvre de l’artiste Olivier Mazoué.


Paru le 15 janvier 2021
ISBN : 978-2-902039-12-8
Format : 15 cm x 19 cm, broché, 140 pages
18 €

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Dans les médias et les revues

Les lectrices et les lecteurs en parlent

« Récit de l’extrême, immersif comme jamais, Kamik précipite le lecteur sur la glace, sa beauté, sa cruauté, sans autre forme de procès. Ici, chaque mot s’apparente à un geste ; écrire est un acte de survie », librairie Millepages, à Vincennes.

« Kamik est puissant et douloureux à lire mais il offre, avec si peu de mots, une histoire. L’histoire des Inuits, racontée par un Inuit, si émouvante et précieuse à lire. », Héliéna, sur Instagram.

« On chemine avec anxiété et admiration dans ce voyage au bout de la vie – où l’humain, que tout semble broyer, trouve encore la ressource inespérée de se battre encore pour quelques mètres de plus. », diagonale-polyglotte, sur Tumblr.

« Un livre plein d’humanité là où presque personne ne vit. », Camille, sur Instagram.

« Un contre Moby Dick : Kamik, de Markoosie Patsauq dépasse l’affrontement entre un homme et un animal, les deux existences sont liées. Le temps de quelques lignes, Markoosie Patsauq nous met dans la peau de l’ours. », Claire Tastet, sur Litteralutte.

« Car c’est bien cela que raconte Kamik : une lutte pour la survie, une initiation mue uniquement par le désir de vivre qui peut, lui aussi s’éteindre d’un instant à l’autre au gré des aléas. », Claire Tstt, sur Twitter.

« Plus qu’un roman, c’est un chant ! », Faustine Benoit, librairie La Géothèque.

« Une histoire de survie et de mort où la nature est maître du jeu, mais où l’intelligence de l’être humain occupe une place essentielle. C’est aussi la confrontation ‘à la vie, à la mort’ avec l’animal, et en particulier l’ours. Un beau livre écrit au présent de la vie, où l’on dérive sur la glace, avec le sentiment de la fin toute proche ! Et puis ce livre nous fait aussi découvrir une langue. », Christian B.

« Ce roman est puissant, rempli d’humanité. J’ai tremblé. J’ai espéré. J’ai lu en apnée. », Syboulette_, sur Instagram.

« Si court soit-il, Kamik parvient à obtenir une évocation ample de tout un environnement. Et toucher avec si peu à l’universel, n’est-ce pas le propre des grands contes ? », flag_, sur Babelio.

« Sobre et puissant, un récit qui nous fait perdre haleine et réussit à nous transporter dans cette nature implacable, majestueuse et à nous émerveiller de la ténacité des êtres qui habitent cette terre. », librairie HAB Galerie à Nantes, sur Instagram.

« C’est le récit haletant d’une chasse à l’ours qui nous ouvre à l’univers âpre et sauvage des grandes étendues de glace. Terrible et beau. », Perrine, librairie Le genre urbain.

« Mettre par écrit un récit de tradition orale n’est pas anodin. C’est toute la volonté de survivance d’une culture qui se cache entre ces pages. », Madame Tapioca, sur Instagram.

« Kamik est une très belle lecture qui nous donne un tout petit échantillon de ce que peuvent être des existences si éloignées de notre perception du quotidien. Quand la vie côtoie le danger et la mort avec une telle proximité qu’elle en devient plus intense. Le récit ne prend réellement toute sa dimension que lorsqu’on a pris le temps de lire le préambule (à propos de l’écriture et de la traduction) et l’épilogue. Voilà une belle forme d’évasion s’il en est. », Pierre Denis, librairie Les Fables d’Olonne.

« Je suis ravie d’y avoir trouvé encore une fois du sens, de l’évasion et un renversement de perspective bien loin du cadre que nous connaissons ici. », lishbks, sur Instagram.

« Ce texte est un véritable trésor qui nous est donné dans une magnifique édition rehaussée d’illustrations d’Olivier Mazoué qui lui sert d’écrin… », Lectures_sur_ordonnances, sur Instagram.

© Olivier Mazoué, Sans titre, 2020.