Le baiser de la Reine blanche

« Il aura fallu vingt ans pour que l’œuvre de Highway soit véritablement de son temps. Elle était bien en avance, et aujourd’hui elle est plus pertinente que jamais », Margaret Atwood, Literary Review of Canada, 2016.

Les frères Okimasis sont des enfants de la toundra. Menant une vie nomade dans l’extrême nord du Manitoba, Champion et Ooneemeetoo sont envoyés dans un pensionnat catholique du Sud lointain. Rebaptisés Jeremiah et Gabriel, ils y apprennent à avoir honte de leur culture et des sévices que les prêtres leur font subir. Grandissant loin des leurs, mais protégés toute leur vie durant par la mystérieuse « Reine blanche », c’est dans les arts qu’ils s’accomplissent, l’un devenant musicien, l’autre danseur. En partie autobiographique, ce roman épique, porté par une langue aux accents de réalisme magique, mêle avec un rare talent les rêves, l’histoire et la mythologie du peuple cri.

La traduction en français du Canada depuis l’anglais du Canada est le fruit du formidable travail de feu le grand poète Robert Dickson.

Les illustrations des première et quatrième de couverture sont l’œuvre de l’artiste Olivier Mazoué.

Paru le 9 septembre 2022
ISBN : 978-2-902039-30-2
Format : 15 cm x 19 cm, broché, 425 pages
22 €

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Les lectrices et les lecteurs en parlent

« Teinté d’éléments autobiographiques, ce livre nous transporte dans un monde où réel et mythes cris s’entremêlent. Highway nous invite à entrer dans un univers onirique qui nous oblige à repousser les limites de notre imagination. », Audrey Le Roy, Actualitté.

« Il faut suivre dans le magnifique texte de Tomson Highway les re-nommés Jeremiah et Gabriel, privés de leur identité Cri et violés par la « curaille » en mission d’éradication de l’identité indienne, pour comprendre la schize (intime et collective) à laquelle furent confrontés un grand nombre de femmes et d’hommes Cri comme tant d’autres dans les sociétés dites primitives sous le joug des nervis des sociétés dites évoluées. », Michel Gros Dumaine, sur Facebook.

« Un superbe roman entre magie et triste réalité qui est un hommage à tous ces hommes, femmes et enfants qui jour après jour se battent pour essayer de faire survivre leur mode de vie et leurs croyances ancestrales. », Marie, sur Babelio.

« Un beau livre sur l’assimilation forcée et la difficulté à se faire une place, grandir et s’épanouir lorsqu’on est tiraillé entre deux cultures et identités profondément différentes. », Lilvm, sur Babelio.

« Poésie, humour, réalisme et mythologie se côtoient dans cette belle histoire aux accents autobiographiques. le texte a été traduit de l’anglais canadien au français canadien par le poète Robert Dickson et les tournures de langage cri ajoutent à l’emprise du récit. », AileH, sur Babelio.

« Dans ce récit inspiré de sa propre vie, Tomson Highway colmate les failles de la langue-macadam en y insérant sa langue maternelle : à grands coups de mots, de phrases, de chants en cri. Les voix de la culture crie peuplent ce livre qui tantôt nous déchire et tantôt nous fait sourire. », Lune Vuillemin, sur son blog.

« Comment survivre à l’enfer des pensionnats ? Le silence se fait et Tomson Highway raconte. C’est époustouflant, magnétique, absolu. », Fanny, sur Instagram.

« Si les passages surréalistes soufflés de poésie enchantent le lecteur, ce dernier vibre également au diapason d’une écriture ultra vivante, au ton souvent enjoué, dont l’énergie emporte irrésistiblement alors même qu’elle aborde des thématiques lourdes, de tragédie pure. », Kirzy, sur Babelio.

« Alternant les passages surréalistes et les scènes d’un réalisme cru, il est un regard neuf, bouleversant, implacable et néanmoins toujours tendre, posé sur l’humaine condition », Hélène Rioux, Lettres québécoises, 2005.

« Le tour de force de Tomson Highway est multiple et ne tient pas seulement dans cette écriture enlevée, tout à la fois jouissive et onirique. Non, le véritable exploit, celui qui élève cette matière riche et imagée à la tranquille dignité du chef-d’oeuvre, est l’incontestable maîtrise avec laquelle il marie la gravité de son sujet et un humour dévastateur pour transformer ce récit d’un épisode sordide de l’histoire canadienne en un formidable opéra baroque », Louis Hamelin, Le Devoir, 2004.

© Olivier Mazoué, Sans titre, 2022