Les civilisations sont mortelles et souvent leurs meurtriers sont absous. Assiniwi le sait et le refuse. Aède des temps modernes, il conte, neuf siècles durant, la vie et la mort de quelques milliers de femmes et d’hommes établis sur l’immense île de Terre-Neuve, au Canada. Une fresque historique grandiose, sensuelle aussi, nourrie de mythes et de spiritualité, depuis le périple fondateur d’Anin jusqu’à la disparition de Shanawditith, la dernière de son clan.
Explorer le territoire, chasser et se vêtir, se battre, aimer et mourir, en suivant à perpétuité, croyait-on alors, le cycle des saisons. Car avec l’arrivée des colons européens commence la lente agonie d’un peuple aujourd’hui entièrement disparu : les Béothuks.
Les illustrations des première et quatrième de couverture sont l’œuvre de l’artiste Olivier Mazoué.
À paraître le 13 septembre 2024
ISBN : 978-2-902039-62-3
Format : 15 cm x 19 cm, broché, 427 pages
24 €
Dans les revues
- David Laporte, « Voyage au pays des “vrais hommes” : l’utopie transculturelle dans La saga des Béothuks de Bernard Assiniwi », Temps zéro, 7, décembre 2013
- Julie Nadeau lavigne, « Approches du territoire dans la littérature autochtone du Québec : La saga des Béothuks de Bernard Assiniwi et Ourse bleue de Virginia Pésémapéo Bordeleau », mémoire de maîtrise en études littéraires, Université du Québec à Montréal, 2012
- Maurizio Gatti, « La Saga de Bernard Assiniwi, ou comment faire revivre les Béothuks », Revue internationale d’études canadiennes, 41, 2010
Les lectrices et les lecteurs en parlent
« Avec son roman historique, Bernard Assiniwi réussit brillamment à allier la rigueur de l’histoire à la forme romanesque. Un profond cri du cœur pour restaurer la mémoire d’une nation », dans Le Devoir.
« Un livre qui renoue avec la grande tradition des récits d’aventure. Une contribution passionnante à la redécouverte des civilisations indiennes qui éclaire aussi un épisode particulièrement dramatique de la conquête blanche de l’Amérique », dans Vers l’avenir.
« Dans ce livre, Bernard Assiniwi, qui a les compétences d’un anthropologue et le cœur d’un romancier, a recréé, à partir des échos de leur passage, l’histoire extraordinaire et émouvante de cette tribu perdue, les “Peaux-Rouges” originels », Edward Rutherfurd, auteur de Sarum (1987).