Mathieu Mestokosho, chasseur innu

C’était une époque où l’écriture n’existait pas, où les heurs et malheurs du quotidien étaient consignés dans la tête des anciens. Gardiens du temps, ils étaient archivistes du territoire, qu’ils sillonnaient saison après saison et dont ils connaissaient intimement chaque arpent de forêt, chaque bras de rivière, chaque versant de montagne.

Ces récits du vieux chasseur Mathieu Mestokosho ont été collectés par l’anthropologue Serge Bouchard en 1970. Ils concernent la dernière génération des Innus à avoir passé leur vie entière dans le Nitassinan, confrontés, de campement en campement, du lac Brûlé à la rivière Saint-Jean, aux incommensurables forces de la nature. Mémoires d’une humanité nomade révolue, les paroles de Mestokosho ont une valeur documentaire inestimable.

Marie-Hélène Fraïssé, journaliste, grand reporter (Géo) et productrice à France Culture, a préfacé le livre.

L’illustration de la quatrième de couverture est l’œuvre de l’artiste Olivier Mazoué.


Paru le 21 avril 2023
ISBN : 978-2-902039-38-8
Format : 17 cm x 21 cm, broché, 157 pages
24 €

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Dans la presse

Les lectrices et les lecteurs en parlent

« Une mémoire, un témoignage d’une grande valeur que je suis heureuse d’avoir lu. », Joëlle, sur son blog.

« Un magnifique récit, profond, et tel un oxymore, celui d’une humanité qui fut aussi la nôtre (la répartition égale des tâches entre les femmes et les hommes, le respect, l’entraide,  le savoir-faire, la connaissance de la forêt, le don, la transmission entre les générations, le refus du gaspillage, la conservation et le stockage de la nourriture), avant l’arrivée des Blancs, du catholicisme, des pensionnats. », Pierre-Joseph Laurent, professeur émérite à l’Université de Louvain.

« Il n’existe ni désœuvrement, ni appat du gain dans la vie que nous décrit Mathieu. Au rythme des saisons, on y respire la gratitude, la transmission et la mise en valeur des connaissances et du savoir-faire de son peuple. On y côtoie la solidarité dans les épreuves, la force remarquable des femmes, le respect des anciens, l’oreille tendue à la voix des songes. », Amélie, sur Instagram.

© Olivier Mazoué, 2023.