Métisse

Dans la presse

– Marie-Hélène Fraïssé dans Le Monde (3.11.2023)

« La maison de mon enfance s’est écroulée et elle a été envahie par la végétation. Près de la fenêtre du côté est, le pin est asséché et flétri. Il n’y a que les peupliers et l’étang derrière la maison qui n’ont pas changé. Une famille de castors s’y trouve encore, ils travaillent en jacassant comme ils le faisaient il y a dix-sept ans, le matin où j’ai salué mon père en quittant mon chez-moi pour de bon. »

Une vie majuscule. Celle d’une enfant du nord des Prairies canadiennes, qui grandit dans une famille pauvre et aimante ; puis, dans les bas-fonds de Vancouver, celle d’une mère démunie, aux prises avec la prostitution et la drogue, mais qui jamais n’abdique. Le parcours d’une figure illustre des luttes autochtones, une trajectoire entre ombre et lumière, qui nous ouvre à l’âme d’une femme forte et à celle de son peuple, méconnu, les Métis.

Le texte original, en anglais canadien, a été magistralement traduit en français canadien par Charles Bender et Jean Marc Dalpé.

Kim Anderson, écrivaine métisse et professeure associée à l’Université de Guelph (Ontario), a écrit la postface.

Les illustrations des première et quatrième de couverture sont l’œuvre de l’artiste Olivier Mazoué.

Paru le 25 août 2023
ISBN : 978-2-902039-46-3
Format : 15 cm x 19 cm, broché, 317 pages
22 €

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Les lectrices et les lecteurs en parlent

« Cette prise de parole est l’une des premières faites par une autochtone, marquant le début d’un mouvement plus large de reconnaissance des peuples autochtones. Elle pointe la maltraitance, le racisme et l’injustice contre les peuples autochtones et arrive à dépasser cela pour offrir autre chose : de la dignité et du respect. », Sandrine, sur son blog.

« Maria Campbell nous raconte une vie de lutte, non seulement pour les droits de son peuple, mais également pour les siens. Préférant la pauvreté et l’errance à la compromission et au conformisme, elle a du toute sa vie naviguer entre sa fidélité à son peuple, son tempérament féministe, sa volonté émancipatrice et la réalité douloureuse des fléaux modernes. », Mimipinson, sur Babelio.

« Ce livre est un cri… De la première ligne à la dernière page : dans chaque mot, chaque syllabe, chaque virgule, hurle l’injustice, s’époumone la misère, mugit l’absence de compassion, s’incarne la vision d’un racisme quotidien quand les yeux sont plus noirs, quand la peau est plus sombre, simplement quand les origines ont fait naître ‘Autochtone’ dans ces provinces canadiennes. », Isanne, sur Babelio.

« Une réflexion sur l’identité, le féminisme, et un texte politique pour les enjeux autochtones. », Delphineste, sur Babelio.

« Un plaidoyer pour ces oubliés de l’histoire que sont les Métis des plaines et un document unique, dans sa crudité, sur leur farouche désir de vivre. », Marie-Hélène Fraïssé, dans Le Monde.

« Un livre à la fois intime et universel, un texte fondateur, où résonne la voix forte de Maria Campbell qui a contribué à décoloniser les esprits. », Marie-Laure, sur Babelio.

« Oui, Métisse est un grand roman féministe, celui d’une double émancipation, celui d’une double affirmation : autochtone et femme. », Claire, sur Instagram.

« Nous n’avons jamais assez de modèles de femmes fortes et inspirantes, mais si vous ne la connaissez pas, sachez que Maria Campbell devrait avoir une place dans votre panthéon personnel. », Amélie, sur Instagram.

« Métisse relate l’histoire de son autrice, véritable force de la nature à la vie plus que mouvementée. Un sort tragique qui semblait tout tracé mais qui, au contraire, a fait d’elle une figure militante emblématique au Canada, notamment dans la reconnaissance des droits des femmes autochtones. », librairie Libralire, à Paris.

« La force et l’énergie de cette femme admirable donnent une lueur d’espoir sur la possibilité d’un changement ! », Sylvie, sur Instagram.

© Olivier Mazoué, Sans titre, 2023