L’entaille d’Orphée

« Tout cela ne serait que chroniques défuntes
Ne serait que silence et cendres de l’histoire
Si mes deux mains n’avaient gravé le mot : mémoire
Aux lèvres des errants, aux bouches étouffées,
Si mes deux mains n’avaient gravé le mot : mémoire
Comme gerçure inscrite en la paume d’Orphée. »

Jacques Lacarrière, « Orphitikon », L’Aurige, 1977.

 

Établis sur tous les continents depuis des millénaires, injustement honnis ou naïvement adulés, ils sont la mémoire vivante de l’humanité, durable entaille en la paume d’Orphée. À la connaissance des peuples autochtones d’hier et d’aujourd’hui, cette collection est consacrée.